
« Les gros poissons de l’évasion fiscale échappent encore aux mailles du filet ! »
Pourquoi ces États européens sont-ils absents de cette nouvelle liste ? Tout simplement parce que l’Union européenne a décidé d’exclure d’office ses États-membres, quand bien même ils feraient partie des pires paradis fiscaux au monde. Parce que la Commission est soumise aux pressions diplomatiques des États-membres. Enfin, parce qu’en matière fiscale au niveau européen, un seul pays suffit à bloquer toute initiative.
La France doit désormais montrer l’exemple et adopter une liste fiable, libérée des pressions diplomatiques et assortie de sanctions, selon un modèle et des critères exposés dans la proposition de loi que j’ai défendue au nom de mon groupe, à l’Assemblée nationale en mars 2018.
L’Union européenne doit prendre ses responsabilités. Elle doit balayer devant sa porte et faire le ménage dans les pratiques fiscales dommageables de ses États-membres.