
Washington, 13 février (PL) En tant qu'alliés fidèles dans leur campagne contre le Venezuela, les présidents américains Donald Trump et Iván Duque de Colombie ont clairement indiqué aujourd'hui qu'ils convenaient que toutes les options sur la table concernant Caracas demeurent.
Les deux dirigeants ont utilisé une rhétorique hostile et interférente similaire et des qualificatifs contre le président constitutionnel, Nicolás Maduro, en faisant une déclaration commune à la presse peu après les pourparlers officiels.
Trump a exprimé un "nous verrons" qui n'exclut pas une action militaire contre cette nation souveraine, lorsqu'on l'interroge sur l'envoi éventuel de cinq mille soldats en Colombie, selon le texte divulgué il y a quelques jours sur le bloc-notes du conseiller à la sécurité nationale John Bolton.
Duque, pour sa part, s'est occupé des termes de la prétendue crise humanitaire et a fait référence au fait qu'on lui a envoyé "un message clair à la dictature", lorsqu'il a nommé le gouvernement légitime et démocratiquement élu dans ce pays.
L'homme d'État républicain a reçu mercredi à la Maison-Blanche son homologue colombien, qui est en visite à Washington pour renforcer les positions dans la croisade anti-Venezuelan actuelle, au moins certains rapports de presse avertissent que c'était le principal sujet des pourparlers.
Les deux gouverneurs reconnaissent le leader de l'opposition Juan Guaidó, président autoproclamé responsable le 23 janvier et qui a l'intention de former un gouvernement parallèle, dans le déni total de Maduro, dont la victoire catégorique au scrutin a été approuvée le 20 mai avec 67 % des voix.
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