
Cuba rejette la politisation des questions relatives aux droits de l'homme par l'ONU
Nations Unies, le 15 octobre (PL) La représentante permanente de Cuba auprès de l'ONU, Anayansi Rodríguez, a dénoncé aujourd'hui la politisation croissante du traitement de la question des droits humains, en particulier contre les pays du Sud.
S'exprimant lors d'un dialogue interactif avec la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Michele Bachelet, a déclaré que cette tendance viole les principes d'objectivité, de non-sélectivité et d'impartialité défendus par les Nations Unies.
L'ambassadrice a présenté comme l'exemple le plus récent l'événement contre Cuba que le gouvernement des États-Unis a l'intention d'organiser demain dans la salle du Conseil économique et social (Ecosoc), l'un des principaux organes de l'ONU.
Mme Rodriguez a fait valoir qu'une telle intention, utilisant le nom et les locaux des Nations Unies pour attaquer l'un de ses États membres, constitue une violation flagrante des buts et principes de la Charte des Nations Unies et des règles de l'ONU concernant la tenue de ses réunions.
Cet événement, qui s'inscrit dans le cadre d'une campagne diffamatoire contre l'île, constitue également un nouvel outrage à la souveraineté du peuple cubain et un manque de respect pour son autodétermination, a souligné la diplomate de la Deuxième Commission des Nations Unies.
La représentante de Cuba, qui a demandé au Secrétariat de l'ONU de ne pas permettre une agression de manipulation des droits de l'homme contre l'un de ses États membres, a souligné que le gouvernement américain n'avait aucune autorité morale pour juger Cuba, alors que son administration actuelle promeut un programme d'idées suprémacistes, racistes et xénophobes.
Pas plus tard que la veille, la mission cubaine de l'ONU avait rejeté et fermement condamné l'événement anticubain organisé par le gouvernement des États-Unis à l'ONU, et demandé au secrétariat de l'annuler.
Vendredi dernier, le département d'État des États-Unis a publié un communiqué de presse dans lequel il informait de son intention d'utiliser la salle de l'Ecosoc de l'ONU pour lancer une campagne intitulée " En prison pour quoi " contre Cuba.
Cette action vise à ternir le nom des Nations Unies dans un acte contre un État membre, en violation des buts et principes de la Charte des Nations Unies, a déclaré la mission cubaine dans une déclaration.
La nature même du communiqué de presse diffusé par le département d'État montre clairement les objectifs poursuivis par cet événement, annonçant le début d'une campagne insultante et fallacieuse contre Cuba, a-t-il ajouté.
En outre, souligne le texte, l'événement constitue " une farce politique du pire goût, construite sur de faux arguments et avec des acteurs de la distribution, certains d'origine cubaine, qui ont une sombre histoire au service d'une puissance étrangère ", s'ajoute à l'escalade des actions de Washington contre la Havane.
Ils cherchent ainsi à justifier la politique génocidaire de blocus économique, commercial et financier contre l'île, qui constitue le principal obstacle au développement de Cuba et une violation flagrante des droits humains de son peuple, selon le communiqué.
Face à ces événements, la représentante permanente de Cuba auprès de l'ONU a adressé la veille une lettre de protestation au Secrétaire général, António Guterres, et à d'autres hauts fonctionnaires du secrétariat de l'organisation.
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