La Russie réitère sa condamnation de la politique de blocus contre Cuba

 Nations unies, 28 septembre (PL) La Russie a réitéré aujourd'hui devant l'Assemblée générale des Nations unies sa condamnation de l'échec de la politique de blocus économique, commercial et financier appliquée depuis plus d'un demi-siècle par les États-Unis contre Cuba.

La diplomatie, le dialogue et l'engagement dans le monde sont remplacés par l'imposition et les mesures unilatérales avec un caractère extraterritorial marqué et sans l'approbation du Conseil de sécurité de l'ONU, a dénoncé le chancelier russe Sergei Lavrov.

Ces mesures, qui couvrent déjà des dizaines de pays, sont non seulement illégales, mais inefficaces, comme le montre le cas du blocus imposé par les États-Unis à Cuba depuis plus de 50 ans, condamné par l'ensemble de la communauté internationale, a-t-il dit.

Mais l'histoire ne semble rien apprendre aux autres, puisque ceux qui veulent imposer des jugements unilatéralement ne font qu'augmenter, a déclaré le ministre russe lors de son intervention lors du débat de haut niveau de la 73e session de l'Assemblée générale.

Or, des arguments qualifiés de très probables sont utilisés pour justifier l'application de sanctions. Mais nous l'avons vécu lorsqu'ils ont menti pour lancer des attaques contre la Yougoslavie en 1999, l'Irak en 2003 et la Libye en 2011, a-t-il dit.

Les mêmes méthodes sont aujourd'hui pratiquées pour la Syrie, contre laquelle des tirs de roquettes ont été lancés, sous des arguments totalement faux, en avril dernier, quelques heures avant la visite dans ce pays des inspecteurs de l'ONU, a-t-il rappelé.

Nous mettons en garde contre de nouvelles provocations organisées par des terroristes sur le territoire syrien, a déclaré le chef de la diplomatie russe, faisant allusion à la préparation par des terroristes de faux scénarios d'attaques chimiques pour justifier de nouvelles agressions de l'Occident.

La participation de la Russie à la lutte contre les extrémistes en Syrie, ainsi que des mesures diplomatiques telles que le processus de pourparlers à Astana, ont empêché la désintégration de la Syrie et ouvert la voie à un éventuel processus de paix dans ce pays, a-t-il dit. Le Congrès de dialogue national à Sotchi, sur proposition de la Russie, de l'Iran et de la Turquie, a créé les conditions d'une solution diplomatique, fondée sur la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l'ONU, a-t-il dit.

Sur cette base, le comité intersiryen est créé à Genève, a-t-il ajouté.

Il est maintenant temps pour la reconstruction de la Syrie, après sept années de guerre, à laquelle l'ONU doit participer dans l'intérêt de tous les Syriens, sans aucune sorte de double standard, a-t-il dit.

M. Lavrov a souligné l'importance du règlement du différend israélo-palestinien comme base pour mettre fin aux conflits au Moyen-Orient et s'est félicité du processus de négociations visant à régler le différend dans la péninsule coréenne.

D'autre part, il a appelé à soutenir la résolution de l'Assemblée générale de l'ONU pour empêcher la présentation positive du fascisme, l'une des causes du conflit qui mine aujourd'hui l'Ukraine, a-t-il dit.

Nous observons la tendance de certains pays à revendiquer le droit d'être des leaders mondiaux et à arrêter la formation irréversible d'un ordre multipolaire, pour lequel ils utilisent le chantage politique, la pression économique et la force, a-t-il souligné.

En outre, on tente de remplacer le droit international par certaines règles, dont l'application dépend de l'opportunité politique, avec l'utilisation de deux poids, deux mesures, a-t-il dénoncé.

Des accusations d'ingérence dans les affaires intérieures d'autres États sont lancées dans le but clair de déstabiliser et de renverser des gouvernements démocratiquement élus, a-t-il dit.

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source: https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=214787&SEO=rusia-reitera-condena-a-fracasada-politica-de-bloqueo-contra-cuba