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La mission cubaine auprès de l'ONU met en garde contre les dommages causés par le blocus des États-Unis
Nations Unies, 12 septembre (PL) La mission diplomatique de Cuba auprès de l'ONU a souligné comment le blocus économique, commercial et financier imposé par les Etats-Unis, qui durcit aujourd'hui ses actions, constitue un frein au développement durable.

Cette barrière constitue le principal obstacle au développement de toutes les potentialités de l'économie cubaine, a déclaré la représentation diplomatique dans un communiqué de presse.

Il a également souligné que le blocus est le principal obstacle au développement des relations économiques, commerciales et financières entre La Havane et Washington et, en raison de son caractère extraterritorial, entre Cuba et le reste du monde.

Cette politique, qui a maintenant 56 ans, constitue une violation massive, flagrante et systématique des droits de l'homme du peuple cubain et constitue un acte de génocide au sens de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948, a déclaré la mission cubaine.

Cette politique d'agression économique, ainsi que la promotion de la subversion interne, corrobore l'objectif du gouvernement américain de détruire le système économique, politique et social librement choisi par le peuple cubain.

En même temps, a-t-il ajouté, il ignore les 26 résolutions adoptées par la communauté internationale dans le cadre de l'Assemblée générale des Nations unies, qui dictent la fin, sans aucune condition, de ses actions contre Cuba.

Cela figure également dans le dernier rapport sur les dommages causés par le blocus contre Cuba, mécanisme qui viole la Charte des Nations Unies et le droit international et constitue un obstacle à la coopération.

D'après ce rapport, rien que d'avril 2017 à mars 2018, cette politique hostile a causé à Cuba des pertes de l'ordre de quatre milliards 321 millions 200 mille dollars.

Les dommages accumulés par le blocus pendant près de six décennies d'application atteignent le chiffre de 933,678 millions de dollars compte tenu de la dépréciation du dollar par rapport à la valeur de l'or sur le marché international.

À ce jour, c'est le système de sanctions unilatérales le plus injuste, le plus sévère et le plus prolongé qui ait été appliqué contre un pays, tel qu'il a été institué le 3 février 1962, par John F. Kennedy, le 35e président des États-Unis.

L'aggravation des effets négatifs du durcissement du blocus sur l'économie de l'État et le secteur non étatique de l'île est attestée par le sérieux recul des relations bilatérales imposé par le président nord-américain Donald Trump et concrétisé dans le mémorandum signé le 16 juin 2017.

Tout cela signifiait le retour d'une rhétorique agressive, menaçante, irrespectueuse et conditionnée des plus hauts niveaux du gouvernement américain à la nation des Caraïbes.

En novembre 2017, les ministères américains du Commerce, du Trésor et des Affaires étrangères ont publié de nouvelles réglementations et dispositions qui ont renforcé l'application extraterritoriale du blocus et intensifié la poursuite des transactions financières et des opérations bancaires et de crédit avec Cuba à une échelle mondiale.

tgj/ifb

source: https://www.prensa-latina.cu/index.php?o=rn&id=209566&SEO=mision-cubana-en-onu-alerta-sobre-danos-del-bloqueo-norteamericano

Tag(s) : #cuba, #Blocus

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