
PAR LES MOUVEMENTS ALBA - 17 SEPTEMBRE 2018
Analyse du courant révolutionnaire Bolívar et Zamora.
Il y a des signes de divisions de la part des États-Unis (USA) sur la façon de procéder avant le Venezuela, avant nous. Un exemple de ceci sont les articles publiés dans le New York Times, où il a été révélé que l'administration de Donald Trump avait (et travaille toujours) avec les secteurs du coup d'Etat pour renverser le gouvernement de Nicolás Maduro.
Un autre échantillon a été donné à travers les déclarations du secrétaire de l'Organisation des États américains, Luis Almagro, qui a déclaré de la ville de Cúcuta, qu'il était nécessaire d'envisager l'option militaire pour le Venezuela. Ses paroles s'alignaient sur celles du sénateur Marco Rubio, qui avait déclaré publiquement la même chose quelques semaines plus tôt. Avant les paroles d'Almagro, le Groupe de Lima s'est prononcé contre la sortie militaire.
Ces déclarations publiques montrent les tensions et les disputes sur ce qu'il faut faire au Venezuela. Un secteur voit la possibilité d'intervention et travaille à sa construction, un autre ne considère pas ce scénario comme nécessaire et possible. Cela s'inscrit dans le cadre des batailles qui se déroulent au sein de l'administration Trump, entre républicains et contre démocrates, dans le cadre des élections de novembre prochain.
Ces divergences, qui ont été rendues publiques, ont néanmoins un point d'accord : les sanctions économiques et l'isolement diplomatique doivent être renforcés. Les deux manières de penser la résolution du conflit partagent la caractérisation du gouvernement de Nicolás Maduro, qu'ils accusent d'être un "dictateur", et ils soutiennent qu'il est nécessaire de le supprimer le plus tôt possible. Ils ne sont pas non plus démocratiques, ils font partie des attaques auxquelles nous sommes confrontés.
Dans ce contexte, ceux qui pensent à l'action de la force continueront à la préparer, en essayant de créer des conditions matérielles et politiques, mais la probabilité principale la plus proche est le redoublement des attaques sur l'économie. Cette caractérisation est centrale : c'est sur le front international que se trouve le centre de gravité du conflit, le droit vénézuélien est presque disparu, submergé de disputes, de désorientations, d'erreurs après erreurs.
Dans ce scénario, le renforcement des accords avec la Chine et la Russie est une bonne ligne, il permet de renforcer économiquement, politiquement, militairement et symboliquement l'espace géopolitique dans lequel nous nous trouvons. Il est nécessaire d'approfondir les relations multilatérales, d'encourager l'arrivée d'investissements, de surmonter le blocus économique qui resserre nos finances et qui va s'aggraver. Les États-Unis et leurs alliés chercheront de plus en plus à se rapprocher, à empêcher les transactions internationales, à bloquer notre argent, à sanctionner les compagnies, à frapper l'industrie pétrolière, notre principale source de richesse.
Parallèlement à ce travail international, il est nécessaire de massifier la préparation à la défense à travers l'un des principaux outils tels que la milice bolivarienne. L'unité des patriotes pour toute menace, c'est-à-dire la nécessité, de faire face à ce qui pourrait arriver plus tard, ainsi que pour dissuader ceux qui voient l'intervention militaire internationale nécessaire déguisée en crise humanitaire.

Nous sommes à un moment clé, il est nécessaire de discerner la dimension de la menace internationale, ses voies d'attaque, ainsi que notre rôle dans ce tableau : un rôle politique, productif, de débat, d'accumulation des forces, de préparation à la défense. Le protagonisme populaire est un élément fondamental de tout système.
Coordination nationale du courant révolutionnaire Bolívar et Zamora
source: http://www.albamovimientos.org/2018/09/analisis-comprender-el-cuadro-internacional-contra-venezuela/