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Plus de la moitié des discours du débat général de la 72ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies avaient été entendus jeudi, les représentants de la Chine, de la Russie et de la Corée du Sud, trois pays en première ligne dans la crise nucléaire de la péninsule coréenne, ayant appelé à faire preuve de prudence et diplomatie. En fin d'après-midi, les représentants de plus de 100 nations avaient pris la parole, soit plus de la moitié des 196 discours programmés. Le président sud-coréen, Moon Jae-in, a appelé à la prudence avec la République populaire démocratique de Corée (RPDC). "Tous nos efforts visent à empêcher le déclenchement d'une guerre et à maintenir la paix", a-t-il déclaré. "A cet égard, la situation concernant le dossier nucléaire nord-coréen (RPDC) doit être gérée de manière stable, afin d'éviter l'intensification des tensions ou la destruction de la paix par des conflits militaires accidentels." "Nous ne souhaitons pas l'effondrement de la Corée du Nord (RPDC)", a-t-il assuré. Le président Moon a exhorté la RPDC à "cesser immédiatement de prendre des mesures imprudentes qui pourraient conduire à son isolement et à sa chute et choisir le chemin du dialogue". Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a souligné l'importance de la dénucléarisation dans la péninsule coréenne. La Chine continuera à appliquer strictement les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU concernant la RPDC, a affirmé M. Wang. Ces résolutions, a-t-il dit, tout en prévoyant des sanctions, demandent également la reprise des négociations et soulignent la nécessité de trouver une solution pacifique à la question. La Chine espère que ces résolutions pourront être mises en œuvre de manière complète et exhaustive, a-t-il ajouté. Le président américain Donald Trump a déclaré mardi que les Etats-Unis "n'auraient d'autre choix que de détruire totalement" la RPDC, si Pyongyang ne met pas fin à ses essais nucléaires et balistiques. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, participant aux Pourparlers à six sur la crise de la péninsule coréenne, impliquant également la Chine, la RPDC, le Japon, la Corée du Sud et les Etats-Unis, a également évoqué la crise dans la péninsule coréenne. "Nous sommes témoins d'une spirale de confrontation très dangereuse autour de la RPDC", a-t-il déclaré. "Nous condamnons fermement les aventures de missiles nucléaires de Pyongyang, qui violent les résolutions du Conseil de sécurité, mais l'hystérie militaire n'est pas seulement une impasse, c'est une catastrophe." Selon lui, les solutions politiques et diplomatiques sont la seule alternative pour mettre fin à la crise nucléaire dans la péninsule coréenne. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Sigmar Gabriel, a également affirmé que tous les moyens diplomatiques devaient être utilisés pour désamorcer les tensions avant de trouver "un point de départ pour une solution à long terme". source: http://french.cri.cn/621/2017/09/22/602s524279.htm
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