Les États-Unis font preuve d'insincérité dans la lutte contre le terrorisme en calomniant la Loi antiterroriste de la Chine

2016-03-22 16:50:28 cri

La veille de Noël, l'Ambassade des Etats-Unis en Chine a émis des avertissements de sécurité pour les Occidentaux dans le quartier de Sanlitun de Beijing, un quartier diplomatique et de divertissement populaire de Beijing. Grâce aux forces spéciales envoyées par le gouvernement chinois, aucun incident ni blessure n'ont été enregistrés jusqu'à présent.

Pour faire face aux activités terroristes croissantes à l'intérieur et à l'extérieur de sa frontière, ainsi que dans le cyberespace, la Chine a mis en oeuvre sa première Loi contre le terrorisme, dans le but de mettre en place une plate-forme anti-terroriste systématique et efficace.

Cependant, la détermination de Beijing pour soutenir les efforts mondiaux de lutte contre le terrorisme a été calomniée par Washington comme un mouvement qui « ferait plus de mal que de bien dans la lutte contre la menace du terrorisme » et « conduirait à de plus grandes restrictions » à la liberté d'expression, d'association, de réunion et de religion en Chine.

Une réponse attendue de la part Washington, qui dépeint la Chine comme un épouvantail dans les films et fictions de super-héros, ayant des intentions mauvaises.

Il est regrettable que, même à ce moment critique où le terrorisme et l'extrémisme sévissant à travers le monde ont impliqué de nombreux pays et régions dans les conflits meurtriers, l'Oncle Sam soit incapable de voir les mesures anti-terroristes de la Chine sans les habituels soupçons, partialité et égoïsme.

Cela montre également l'insincérité et l'incapacité des États-Unis dans la consolidation des efforts mondiaux de lutte contre le terrorisme.

Pratiquant une politique partisane sur la scène internationale, en divisant les pays en alliés et ennemis à en juger par leur intérêt et idéologie, et s'inscrivant dans l'esprit d'un jeu à somme nulle et de double standard, les États-Unis portent des responsabilités inébranlables sur l'instabilité au Moyen-Orient, la crise des réfugiés en Europe et d'autres escalades de tensions régionales.

En élevant la liberté d'expression à un niveau de droit absolu, sans limites, Washington laisse en fait les groupes puissants contraindre et harceler les groupes défavorisés en utilisant des discours comme des armes.

Les remarques de Donald Trump, candidat à la primaire républicaine de la présidentielle américaine, sur l'interdiction des musulmans d'entrer dans le pays, fomentent la discrimination et la haine, isolent la population musulmane et portent atteinte à la liberté de religion.

L'Occident pratiquait depuis longtemps l'hégémonie de parole à l'international. Le fait que les médias occidentaux ont accordé une attention étonnamment disproportionnée aux attaques terroristes à Paris et à Beyrouth en novembre dernier, révèle leur hypocrisie.

Quel est le sens de la liberté de la presse s'il s'agit d'une liberté de choisir quelles vies sont plus précieuses que les autres?

Certains gouvernements et médias occidentaux ont refusé de qualifier de « terroristes » les attaquants à la gare de Kunming de la Chine, même s'ils ont poignardé brutalement et mortellement 31 personnes innocentes et blessé 141 autres, alors qu'ils n'ont pas hésité à étiqueter un attaquant à Londres comme « terroriste », puisqu'il a tué un soldat britannique avec un poignard et attendu avec les passants que la police l'arrête.

Cette indifférence à la vie des populations des pays en développement est choquante et devrait être un appel au réveil pour le monde, montrant que l'Occident ne se tient pas toujours sur le terrain moral, et que la liberté de la presse a été souvent utilisée comme un outil pour protéger l'hégémonie du discours.

Ce sont toujours les innocents qui sont victimes du terrorisme et de l'extrémisme. C'est la raison pour laquelle le gouvernement chinois prend des mesures concrètes pour protéger sa population, y compris les Américains ordinaires fêtant Noël dans le quartier Sanlitun de Beijing.

Mais quand les États-Unis pourront cesser de considérer la Chine comme un ennemi imaginaire et commencer à viser le véritable ennemi - le terrorisme?

source: http://french.cri.cn/621/2016/03/22/41s472926.htm