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Les cadeaux fiscaux aux entreprises seront financés par le personnel de la Confédération et à travers des démantèlements dans la formation et la recherche, la prévoyance sociale et l’aide au développement.

mercredi 28 octobre 2015

Juste après l’élection de son candidat Denis de la Reussille au Conseil national, le Parti suisse du Travail (PST-POP) a souligné dans un communiqué de presse l’importance d’une voix de gauche conséquente au Conseil national. Le Conseil fédéral nous a fourni une confirmation de cela juste trois jours plus tard : mercredi 21 octobre 2015, le gouvernement a informé la population sur ses projets de budget de 2017 à 2019. Il s’agit d’un paquet de mesures d’économie d’un milliard de francs ! Le personnel de la Confédération sera touché particulièrement fort, puisqu’à ce niveau, « d’importantes coupes » sont prévues selon le communiqué de presse du Conseil fédéral. Les mesures concerneront également la prévoyance sociale (180 millions), l’aide au développement (250 millions) ainsi que la formation et la recherche (210 millions). A l’inverse, l’armée continuera de coûter entre 4.5 et 4.8 milliards de francs par année.
Pour le PST-POP, ces réductions au niveau du personnel et dans les domaines proposés par le Conseil fédéral ne sont tout simplement pas acceptables. Il faut évidemment faire le lien entre le plan d’économie du Conseil fédéral et d’autres mesures, qui seront adoptées par le Parlement dans les mois à venir. En particulier, il faut mentionner ici la réforme de l’imposition des entreprises III, qui conduira à un cadeau fiscal de minimum 2 milliards de francs aux « sociétés à statut spécial ». 2 milliards, qui manqueront dans la caisse fédérale. La moitié de cette somme devra donc être compensée par une suppression de personnel et par des réductions dans les domaines mentionnés ci-dessus. On observe ici clairement ce que le PST-POP expliquait dans son programme électoral : les baisses fiscales pour les entreprises et pour les plus riches seront financées sur le dos des travailleurs-euses et des employé-e-s, ainsi que par des coupes dans des domaines sociaux extrêmement important comme la formation et la recherche, la prévoyance sociale et l’aide au développement. Le PST-POP continuera à s’opposer à cette barbarie néolibérale.
Le PST-POP est persuadé qu’un autre financement du budget fédéral est possible : selon la liste du 3 novembre 2014 du « Handelszeitung », les 15 plus grosses entreprises (Big 15) réalisaient un chiffre d’affaire de 981.1 milliards de francs. Un impôt d’un pourcent du chiffre d’affaire de ces entreprises apporterait à la Confédération environ 10 milliards de francs. Notre revendication est on ne peut plus claire !

Parti suisse du Travail – POP
22 octobre 2015

source:http://www.pst.ch/v5/spip.php?article438

Tag(s) : #europe

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