PARTICIPATION DU PRÉSIDENT CORREA À LA XV ÉDITION DE LA CHAIRE PREBISCH DE L’UNCTAD (SUISSE)

28 octobre 2014

Genève (Suisse) .- Le développement et les transformations sociales et économiques obtenues en Equateur ont été transmises dans le discours prononcé en ce jour par le président Rafael Correa, dans le cadre de la XV édition de la chaire Prebisch de la conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (Unctad), pour son sigle en anglais.

Le président équatorien a déclaré que la mise en œuvre d’un socialisme moderne a permis de concevoir de nouveaux outils, tels que l’élimination des tensions entre le capital et le travail.

À cet égard, il a expliqué que, grâce à une législation claire en 2011, a été établi, outre le salaire minimum, le salaire de la dignité (qui permet aux familles de couvrir la totalité du coût du panier de la ménagère), par lequel les entreprises sont soumises pour de ne pas générer de profits si tous les travailleurs n’atteignent pas une telle rémunération.

Les résultats de 2013 ont montré que le salaire minimum a égalé celui de la dignité, a expliqué le chef de l’Etat, avec un petit exemple relatif au domaine de la distribution, en donnant la priorité à l’être humain sur le capital financier.

En outre, le gouvernement actuel a atteint des succès cruciaux tels que celui du pays d’Amérique latine qui a le plus réduit les inégalités. L’Equateur a baissé de 8 points la concentration des revenus et du coefficient de Gini, ayant réduit trois fois plus que la moyenne de l’Amérique latine.

Il a également souligné le rapport de la période 2007 – 2012 de l’Indice de développement humain des Nations Unies, l’Équateur est l’un des trois pays qui a le plus monté dans le classement mondial du développement humain, passant du groupe de développement humain moyen à celui de développement humain élevé.

Le Chef de l’Etat a également souligné les grands investissements réalisés en matière d’éducation, santé, intégration sociale, transport, sécurité publique, entre autres.

À l’échelle régionale, Correa a rejeté le fait que la pauvreté en Amérique latine soit le produit de l’inégalité. Il a expliqué que ce n’est pas par manque de ressources, car c’est l’une des régions les plus riches et les plus diverses du monde. «L’inégalité est une conséquence des relations de pouvoir perverses, où quelques-uns dominent tous», sur cet aspect, il a appelé à changer ces relations au service de la majorité à travers des processus démocratiques.

Lors de l’évènement académique, étaient présents les ambassadeurs de plusieurs pays, des membres d’organisations non gouvernementales basées à Genève et des équatoriens vivant en Suisse. LIE / Source: El Ciudadano

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